Font jaillir dans
les roseaux, Les chansons de mille oiseaux
Font jaillir dans
les roseaux, Les chansons de mille oiseaux.
II
Partons
donc, et que sonne la campagne
De
nos chants, qu'un léger fifre accompagne,
Faut
qu'y ait des difficultés
Pour
qu'un scout aime à chanter.
III
Que
la pluie sur nos tentes tambourine,
Que
le vent arrache nos pèlerines,
Nos
refrains plus éclatants
Feront
fuir le mauvais temps.
IV
Quand
tremblants devant notre allure étrange,
Les
natifs refusent une grange,
Nous
partons si réjouis,
Les
gens croient avoir dit "oui".
V
Déridons
les pleurards et les moroses,
Quand
on veut, les épines ont des roses,
Nos
ennuis nous les chassons,
A
coup d'aile de chansons.
VI
Nous
chantons, ma foi, Dieu pour être apôtre,
Pour
apprendre à penser d'abord aux autres,
Et
leur rendre un peu de joie,
Quand
sous leurs fardeaux ils ploient.
VII
Nous
chantons parce que la vie est belle,
Parce
que notre joie est immortelle,
Dieu
nous fit pour être heureux,
Et
nous garder encore bien mieux.
VIII
Nous
chantons, car la tristesse divise,
Nous
chantons pour tenir notre devise,
Tout
aimer, ne rien haïr,
Et
surtout ne pas vieillir.
IX
Quand
un jour notre tâche finie,
L'appel
scout viendra clore notre vie,
Au
ciel où Dieu nous attend
Nous
irons tout en chantant.