La première version de cette chanson écrite par E.Paroldi,
de la Ligurie, fut publiée en avril 1922 dans 'L'éclaireur
Unioniste". Elle a subit depuis de nombreuses transformations écrites
ou orales. Musique : Folklore suisse (Jupaidi Jupaida) Beaucoup de variantes pour
cette célèbre chanson. Je vous propose en vrac
tous les couplets que j'ai trouvés dans diverses versions.
Ecoutez la musique :
Lecture mp3 :
les scouts de Fance
Jean Weber, les plus beaux chants scouts
Quand se lève
le soleil, Youkaïdi, youkaïda,
Le clairon sonne
le réveil, Youkaïdi aï-da.
(variante
: Aux premiers feux du soleil...)
On voit sortir
de la tente, La troupe alerte qui chante,
Youkaïdi,
youkaïda, Youkaïdi, aï-di,aï-da, Youkaïdi, youkaïda,
Youkaïdi aï-da.
(Variante
: Ça ira, ça ira, ça ira comm' ça pourra-a-a,
Ça
ira, ça ira, ça ira comm' ça.)
Puis l'appel de
la toilette
Et bientôt
la tribu prête
Offre à
Dieu le jour nouveau
En saluant le
drapeau :
Puis c'est le
rassemblement
Sac au dos et
en avant
Nous partons
avec courage
Transportant
notre bagage.
L'éclaireur
en voyageant
Peut aller mêm'
sans argent
Toujours joyeux
en chemin
Qu'importe le
lendemain!
L'honneur est
notre noblesse
Un bon coeur notre
richesse
Tout droit fièrement
sans peur
Ainsi marche
l'Éclaireur
Toujours prêt
quoiqu'il arrive,
Ayons de l'initiative,
Sans geindre
ni criailler
Nous saurons
nous débrouiller.
Aimons-nous, la
loi l'ordonne,
Chaque jour que
Dieu nous donne,
Sans aucune ostentation
Faisons notre
bonne action.
Qu'il pleuve ou
qu'il fasse beau
Nous sommes toujours
content
Bon pied, bon
oeil, bonne humeur,
Est devise de
l'Éclaireur.
Sur la piste ou
le chemin
Nous semons tous
nos chagrins
Le coeur pur et
plein d'entrain
En chantant nos
gais refrains
Et si la beauté
du site
A camper là
nous invite
Dans les fleurs
et l'herbe on tend,
La tente en moins
d'un instant.
Nous faisons notre
cuisine,
Bientôt
la forêt voisine
Laisse filtrer
dans ses branches
De nos feux les
fumées blanches.
Pour nos fougueux
appétits
Cuistots faites
un bon frichti
Bouillon, Kub
et Minestra
Piperade et riz
gras.
Mais enfin voici
la nuit
Doucement la
lune luit
Autour du feu
qui jaillit
Les campeurs
sont accroupis
Avec la flamme
du feu
Les coeurs sont
montés vers Dieu
On n'entend plus
aucun bruit
Tout le camp
s'est endormi.
La morale de tout
ceci,
Mesdam's, Messieurs
la voici:
C'est qu'il vaut
mieux sur la terre
S'amuser que
ne rien faire.